«Wikan a développé une plateforme communautaire de recommandation, permettant à ses membres de partager leur carnet de bonnes adresses » nous explique Jean-Jacques Lutz, fondateur de la start-up toulousaine et par ailleurs gérant de la société Au-delà des Images (production de films institutionnels et publicitaires).
Wikan n’est pas un réseau social, c’est un moteur de recherche. Son objectif est de permettre à chacun de mieux exploiter son réseau relationnel en trouvant parmi ses amis, les amis de ses amis (et ainsi de suite) la personne que l’on recherche (un plombier, un chirurgien, une baby sitter, un jardinier, etc), et qui pourra nous être recommandée.
Wikan vous permet d’explorer et d’exploiter votre réseau relationnel, alors que vous n’en connaissez actuellement pas le périmètre exact.
Le moteur offre la possibilité de chercher une expertise que l’on puisse vous recommander (un garagiste de confiance, un développeur web ayant une très bonne expertise en PHP Avancés, …) selon votre localisation.
Par exemple, si vous lancez une requête sur le mot-clé « developpeur web » sur Toulouse, le moteur de recherche affiche actuellement 3 profils de développeur web sur la page des résultats.
A chaque profil est associé un indice de recommandation (note consolidée des recommandations effectuées par les personnes de votre réseau étendu sur cette personne).
Si vous désirez entrer en contact avec un des profils, wikan vous présente alors les chemins qui mènent à cette personne, classés par ordre de facilité décroissante. Il ne vous reste qu’à choisir un chemin et le parcourir en contactant votre connaissance, qui pourra à son tour vous rapprocher de la cible, et ainsi de suite.
Le moteur Wikan peut également vous permettre de vous faire recommander auprès d’une personne identifiée, un peu comme sur le réseau social professionnel Linkedin.
Le projet reste ambitieux, mais la société innove en proposant un nouveau modèle économique pour se démarquer des réseaux sociaux de type FaceBook.
Le fondateur de Wikan souhaite assurer la viabilité du projet par un modèle économique éthique. Pour que le service soit ouvert à tous,** l’inscription sur le moteur est gratuite** et le modèle économique du moteur n’est pas fondé sur la publicité mais sur la rémunération du service fourni (à hauteur d’un euro symbolique par service rendu).
Expérimentée en région toulousaine, la plateforme a vocation à s’étendre ultérieurement à l’échelle nationale. « Nous visons le seuil des 2 000 membres inscrits d’ici début 2010. Un seuil qui devrait nous permettre de valider l’efficacité de WiKan et d’envisager une levée de fonds pour poursuivre son développement », ajoute Jean-Jacques Lutz.
Pour en savoir plus :
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